De la contradiction

Sophisme gouvernemental - Le virus n'est pas vivant. La liberté n'est pas vivante. La liberté est un virus.
Illustration des erreurs continuelles de logique dans les discours et les actions du gouvernement dans le cadre de la dictature sanitaire

En ces temps troublés, tant de raisonnements étranges ont été proposés pour justifier les mesures de dictature sanitaire à travers le monde, qu’il est nécessaire de refonder la Logique. Pour commencer simplement avec cette matière ardue, on peut remettre le sophisme au goût du jour. Ce mode de raisonnement a été déconsidéré à tort à cause de tous les professeurs de philosophie qui s’abreuvent inconsidérément de philosophie antique. Celle-ci est dépassée. Au XXIe le sophisme doit être déclaré parfaitement valable et d’utilité publique. Pour en construire un, il suffit d’associer deux choses négatives ou positives ensemble. Par exemple « virus » et « liberté » sont des choses négatives. On peut donc construire un sophisme aisément : le virus n’est pas vivant, la liberté n’est pas vivante, la liberté est un virus. Il convient de vous entraîner un peu.

La difficulté pour les masses à appréhender cette nouvelle logique sera de faire la différence entre le positif et le négatif, entre le Bien et le mal. Par exemple certains seront tentés d’associer « dictature » et « sanitaire ». Or les meilleurs élèves corrigeront immédiatement : ceci est impossible car « dictature » est négatif – – alors que « sanitaire » est positif +++ comme pourrait l’écrire en novlang Winston Smith. Un sophisme sur ces bases n’aurait donc aucun sens.

Si vous avez lu attentivement cet article, vous avez constaté qu’il utilise en son début l’expression « dictature sanitaire » dans “tant de raisonnements étranges ont été proposés pour justifier des mesures de dictature sanitaire”. Vous êtes peut-être choqué que cet article ne soit pas logique. Que cet article qui expose la Nouvelle Logique se nie lui-même par son illogisme. Heureusement, il n’en n’est rien. Tout comme la compréhension des motivations et de la cohérence du gouvernement au fil du temps, la lecture de cet article requiert de votre part un niveau de logique de plus en plus élevé.

En Nouvelle Logique, il est permis de se contredire, d’utiliser des émotions à la place des arguments, de négliger les avis divergents et de recourir à l’insulte à l’irresponsabilité quand on en est à la dernière extrémité de ses arguments. Le seul critère est que toute démonstration soit toujours logique et cohérente avec l’action du gouvernement à défaut d’être intrinsèquement logique et cohérente. En utilisant l’expression “dictature sanitaire” dans cet article d’initiation à la Nouvelle Logique, nous avons voulu vous montrer déjà ce que vous serez capable de faire avec un peu d’entraînement. En plus du sophisme que nous venons d’apprendre, il faut faire appel à la tautologie et à la phénoménologie de Hegel (« le faux est un moment du vrai »). Soyez attentifs, le Vrai va advenir sous vos yeux : La dictature est sanitaire, la santé est sanitaire, la dictature c’est la santé.

C’est là toute la beauté de la Nouvelle Logique : elle est entièrement justifiée par elle-même et aucune contradiction externe ne peut l’ébranler.